Les jeunes congolais et les loges mystique

29 novembre 2015

Les jeunes congolais et les loges mystique

En République démocratique du Congo, le phénomène « loge » bas son plein. Tout accès à la « réussite » est conditionné par des appartenances à des organisations occultes qui, parfois, obligent à faire des sacrifices aussi macabres que terrifiants.

Nous le savons tous qu’étant Africains, nos ancêtres ont souvent eu recourt à la divination et aux sortilèges en vue de protéger les membres de famille. De nos jours qu’en restent-ils de ces pratiques?

Les rituels furent donc le quotidien de nos alleux. Dans la capitale congolaise, une prolifération de sectes « occultes » fait une fulgurante poussée. Les Francs-maçons d’un côté, ceux de  de l’autre, en passant par la Rose Croix, ou même ceux que l’on ignore… bref, le jeune congolais n’a désormais qu’à faire le choix. Comme qui dirait : « Nzambe sala ozonga, mokili ekomi na suka ce qui se traduit par Dieu revient, le monde court à sa fin».

Pour ce faire remarquer et assurer sa suprématie parmi ses amis, collègues de travail, en famille comme étant le pilier principal, il faut donc avoir son « lititi »  l’herbe, comme disent les kinois (habitants de Kinshasa).

Tout jeune à Kin par exemple, du moins dans la majorité des cas, ce qui fait, doit sa stabilité aux nuits tourmentées d’incantations et demandes intempestives du monde de ténèbres. Aucun « jeune » ne peut donc dire que son appartenance à une loge nocturne à pour objectif la protection des siens ; bien au contraire, c’est pour sa propre image au détriment de la famille qu’il sacrifie à petit feu.

Ce phénomène formation en France, Belgique et partout ailleurs serait donc une voie par excellence de l’initiation des « élites » de l’actuelle société.

Aujourd’hui le phénomène prend de l’ampleur à Lubumbashi et ce dans tout le domaine, l’emploi, le commerce et même les études universitaire, je me rappel encore comme si c’était hier, de mon professeur d’électricité en premier graduat à l’université de Lubumbashi, qui nous a dit un jour sans rire que notre niveau spirituel était faible et de ce fait on ne pouvait pas comprendre les postulats de la science et qu’on ne deviendrait jamais efficace sans appartenir a une fraternité.

Pour avoir de l’emploi aujourd’hui on parle de réseau, de connexion, de parrainage, tout ces mots non rien d’ordinaire, connexion, réseau, parrainage, tout cela fait appel a l’appartenance à une loge mystique.

Les femmes et même les concubines se plaignent du degré élevé d’appartenance de leurs conjoints aux regroupements dits «fraternels ». Pire encore est le constat alarmant des sectes dites églises aux pratiques illicites où les jeunes adeptes se retrouvent obligé de garder leur bouche fermée parce que leur dénonciation est interdite.

Le comble dans l’histoire c’est que c’est juste pour des voitures, des costumes, les derniers téléphones, des grandes maisons…le jeune congolais, comme le jeune africain, court inexorablement à sa perte.

Beaucoup meurent jeunes, laissant toute leur vie derrière. D’autres, les plus chanceux, devient fous, errant dans les poubelles de la capitale du cuivre…

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