Mbuji-Mayi: la “ville morte” de l’UDPS perturbe les activités

14 janvier 2014

Mbuji-Mayi: la “ville morte” de l’UDPS perturbe les activités

Marche ville morte à Mbujimayi
Marche ville morte à Mbujimayi

Mbuji-Mayi: la “ville morte” de l’UDPS perturbe les activités

Les activités sont perturbées ce lundi 13 janvier dans la ville de Mbuji-Mayi à cause de la journée ville morte lancé par l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Cette manifestation a été initiée par ce parti politique de l’opposition pour revendiquer la libération de son secrétaire fédéral arrêté par l’Agence nationale des renseignements (ANR), il y a près de deux semaines.

Tout s’est passé au ralenti pendant une grande partie de la journée. Dans les grands marchés de la ville de Mbuji-Mayi, Simis dans la commune de la Muya, et Bakwadianga à Dibindi, peu d’activités ont été signalées.

A Bakwadianga, tôt le matin des pneus ont été brûlés sur les voies donnant accès au marché. C’est la grosse pluie du matin qui a éteint les flammes avant l’arrivée de la police.

Des sources locales parlent d’interpellations de quelques jeunes gens et de coups de feu entendus dans la commune de Dibindi.

Les élèves fréquentant les écoles de la colline de Bonzola ont été appelés à rebrousser chemin. Même les écoles de la Miba n’ont pas fonctionné.

Les taxis et mototaxis ont été plutôt rares. Les parkings de ces engins étaient  vides.

Des policiers ont patrouillé dans plusieurs coins de la ville. Quelques autorités politico administratives et policières ont été aperçues dans des voitures 4X4 munies de mégaphone appelant la population à vaquer à ses occupations.

Toutefois, la partie centre de la ville de Mbuji-Mayi n’a pas été concernée par ce mouvement de ville morte. Les banques commerciales, les messageries financières et les entreprises de télécommunications ont ouvert.

Un groupe de conducteurs de mototaxis, avec à leur tête le directeur de cabinet du gouverneur de province, ont manifesté devant les installations de la Monusco. Ils dénonçaient le fait qu’on leur interdise de travailler, en érigeant des barricades sur la route.

Bruno Kabangu Kabatshi, secrétaire fédéral de l’UDPS, avait été arrêté par l’ANR jeudi 2 janvier après avoir participé à un débat organisé par une radio de la ville de Mbuji-Mayi sur les attaques armées du 30 décembre dernier à Kinshasa, Lubumbashi et Kindu. Il avait été, depuis lors, transféré à Kinshasa, selon les députés du parti d’Etienne Tshisekedi.

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Commentaires

F.Huillet
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Merci pour toutes ces infos, voici une bonne lecture. J'ai appris différentes choses en vous lisant, merci à vous. Fabienne Huillet www.neonmag.fr

Antoine
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Comme toujours un article digne d'intérêt. Merci sincèrement d'avoir pris le temps d'écrire ces quelques lignes. Au plaisir de parcourir le prochain article : ) . Antoine de https://www.seo-rennes.org/

Emmanuel LEU T.
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Merci de votre soutien et de l'intérêt que vous porté à mon blog.