La disparition d’un être cher
Ce poème est proposé pour honorer la mémoire du docteur Stanislas Mulangu, médecin directeur de l’hôpital général de référence de kalenda bay-wayobw, un village du sud du Kasaï-Oriental, tragiquement arraché de la terre de ses ancêtres suite à un assassinat, la nuit du 05 Novembre 2014 à 2 heures du matin et dont le procès n’a jamais eu lieu .
Précieuse était ta valeur
Radieuse était ton allure
Parfait était ton sourire
Rassurantes étaient tes mains
Affectueuse était ta parole
Tu nous as quittés sans dire au revoir
Nous continuons à te pleure sans ménagement
Ton départ restera un coup dur pour nous
Car personne ne te remplacera
A l’instar de feu Mzee L.D. Kabila
Ta bravoure rassurait le devenir de ton terroir
Le Dieu tout-puissant t’avait doté d’une sagesse
Et d’une intelligence dont tu as fait montre
Pourvu d’immenses potentialités
Tu avais gagné ta place dans cet hôpital
Stanis, pour tous ceux qui t’aiment
Aujourd’hui, suite à ton départ
Je ne m’en remettrai jamais
De la charge que tu me laisses
La nation, la famille, …
Je laisse couler les larmes
Je deviens fou, je crie, je cours
J’implore les cieux de te réveiller
Tu es parti, pourquoi refuses-tu de revenir ?
Stanis, je laisse couler les larmes
Pour pleurer ton départ précoce
Je ne m’en remettrai jamais
Croire que tu es parti dans l’au-delà
Croire que tu vis encore, tu vivras à jamais dans nos cœurs
Est la seule raison qui me donne aujourd’hui la force de vivre
Affectueuse était ta parole
Frères, sœurs, cousins, ami, père, fils…
Je me rends compte que tu ne reviendras plus…
Stanis, je pleure ta disparition
Repose en paix…
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