Le vélo, ma vie !

23 juillet 2015

Le vélo, ma vie !

Le vélo est une fortune Chez nous, si vous avez un véhicule, mais vous manquez d’un tout petit vélo, vous êtes nul. Il y a en effet, le vélo au commencement de tout. Vous avait dit mon confrère de lubumbashiinfos.mondoblog.org

Dans son billet, il s’est beaucoup attarder sur tout le bien que fait le vélo et ce qu’on en fait en milieu rural en RDC. Dans notre billet par contre, nous allons parler de ce qu’on fait du vélo dans nos centres urbains.

Le confrère vous avait dit que tout le monde a droit à un vélo aujourd’hui, mais plusieurs n’en n’ont pas, oui c’est vrai tout le monde a le droit de s’en payer un, mais il reste encore considéré par beaucoup comme signe de pauvreté.

Considéré pourtant dans nos villages comme un bien précieux, il n’en est pas moins dans nos centres urbains, comme pour nos villages, le vélo aide aussi au transport des biens dans nos villes : l’eau de ménage, le charbon,… Bref  on en fait tout ce qu’en font les villageois.

Dans nos villes il y’a en des familles qui doivent leurs survie à un vélo, dans notre ville de Lubumbashi par exemple, on en croise dans nos avenues des pères de famille qui subviennent aux besoins de leur famille par l’exploitation du vélo, ils sont pour les uns vendeurs ambulant des légumes vert, de la braise, de kapolowe (poisson frai), de l’eau dans les quartier où cette denrée ce fait rare et pour les autres ils sont transporteur des charges des particuliers dans les différents marchés de la ville.

Un jour un père de famille vendeur ambulant de la braise nous a raconté le bien qu’il retire de l’exploitation de son vélo, à l’aide de son vélo, il arrive a noué le deux bout du mois, il paie son loyer, il paie même les études pour ses enfant dont l’ainé était à l’université, il nous a surtout surpris par sa conclusion, « Je me suis toujours demandé, si je n’avait pas mon vélo qu’est ce que je pouvait être, vous été mon frère, vous venait chez moi, touché, joué avec tout mais pas mon vélo, vous été voleur, vous entré chez moi ? Volez-moi tout mais laissé rien que mon vélo ! Mon vélo, c’est ma vie. » A-t-il conclu.

Je me rappel encore d’un ami des humanités qui considéré le vélo comme son père, car c’est en usant de son vélo qu’il arriver a assuré sa scolarité.

Um peu des vocabulaires sur le vélo chez nous, lisait l’article de Didier Makal sur lubumbashiinfos.mondoblog.org, vous apprendrais ce que c’est un « moustrongueur » et un « Tindikeur », je vous ajoute néanmoins un autre « le maayi », le maayi n’est rien d’autre que ce vendeur ambulant des bidons d’eau par vélo, c’est un terme populaire que vous aller entendre à Mbuji-Mayi dans le Kasaï-Oriental, en fait c’est un terme franciser tiré d’un mot « maayi » (l’eau) du tshiluba langue locale du milieu. Parfois il est d’usage d’appelé un exploitant du vélo par le nom du produit qu’il vend, c’est ainsi qu’on entendra par exemple sombe pour désigné le vendeur ambulant des feuilles de manioc ou encore makala pour celui qui vend la braise, etc…

Le vélo reste sans conteste, un outil très capital dans nos villes, au point qu’il est même un élément clé dans la survie d’autres familles congolaise.

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