8 avril 2014

RDC : Et si on quitter la FMI et la Banque mondiale

La faim, la maladie, le manque d’électricité, le manque d’eau potable, voilà la situation que nous vivons et que l’on peu voir à l’œil nu sur l’ensemble de mon pays, la République Démocratique du Congo, ce  grand pays pourtant  qualifié de scandale géologique et de bassin d’eau douce d’Afrique.

Croyez-moi, ce n’est pas la terre arable, ni le potentiel hydraulique, ni les médecins, ni non plus les sources d’eau potable qui manque, mais alors pourquoi vit-on cette situation dramatique ? Justement parce que ce peuple  est paresseux me diriez vous !, oui vous avez raison, mais vous n’avez pas raison.

Vous avez raison parce que ce peuple n’a pas posé des actes à vous convaincre de sa bonne volonté de faire changer les choses, mais vous n’avez pas raison car la réalité du terrain montre que les efforts fournis jusque là ont été toujours anéantis par les vautours de ce monde regroupés au sein de la FMI et la banque mondiale.

Pourquoi je dis ça ? Je m’explique, on se fait prêter de l’argent par la banque mondiale, mais un jour elle veut se faire rembourser sans discuter, faute de revenue nous n’avons pas pu rembourser à temps, alors elle envoi ses gros bras pour récupérer la mise. Ainsi on se retrouve dépossédé de tous ce dont on dispose : ressources naturelles, forêts, terre arables. Au final, on se retrouve privé d’avenir.

Nous sommes sous perfusion de la banque mondiale et de la FMI, ont croule sous le poids de la dette extérieure et ainsi nous demeurons un pays riche mais très très pauvre. Tant qu’on serra dans cette emprise de la dette, tant qu’on serra dans cette domination de la dette, tant qu’on serra dans cette esclavagisme de la dette, il n’y aura jamais le sociale, pas d’éducation, pas de santé, pas des routes dans ce pays, l’avenir des enfants Congolais se trouve ainsi sacrifiée juste pour payer cette dette et eux parle de générosité.

Le barrage INGA est le plus puissant barrage d’Afrique mais c’est aussi l’un des exemples le plus démonstratif de ce système, depuis sa mise en route les pannes se sont succédés alors que ses réalisations pharaoniques n’ont fait qu’aggraver la dette extérieure du pays. Aujourd’hui nous continuons à payer la dette alors que nous n’avons pas de courant, c’est une dette odieuse qu’on devrait répudier car en faisant construire ce barrage, la banque mondiale savait que le Congolais n’aller pas utiliser toute l’électricité produite par INGA mais elle nous a fait  construire parce que s’était en faveur de grandes multinationales, ces dernières qui nous ont d’ailleurs rouler en nous donnant le matériel qui n’ont jamais fonctionner. Il est clair qu’INGA est un exemple de quelque chose qui n’a pas fonctionné, alors pourquoi devrions-nous payé pour un truc qui n’a pas marché ?

Cette Banque n’a pour stratégie : nous rendre dépendant de leur soit disant aide financière, ce qui leur donne de l’avance sur nous et elle nous dicte ainsi ce que nous devons faire, c’est clair que la FMI et la Banque mondiale ne sont que des instruments d’oppression et de contrôle de nos pays souverains entre guillemet.

Voulant une fois de plus nous trompés, ils ont créé ce qu’ils ont appelé allégement de la dette, qu’ils ont classé parmi les objectifs du millénaire pour le développement, on voudrait bien y croire mais hélas la réalité est bien tout autre et l’annulation de la dette aujourd’hui nous a conduit à la confiscation des ressources du pays.

Faut-il continuait à payer des milliers de dollar, prêt de 50 millions de dollar par mois pour  le service de la dette pour mon pays alors que pour le même mois zéro Franc est prévu pour la santé et l’éducation.

Et voilà que depuis 1976 que la FMI applique le programme d’ajustement structurel au Congo, jusqu’aujourd’hui la FMI est là et le Congo ne décolle pas! A quoi sa sert alors ? Comme si cela ne suffisait pas, la Banque mondiale nous a imposé le code minier, le code forestier  et le code d’investissement parfaitement taillé. Tout concourt à dire qu’ils se servent de cette dette pour nous maintenir à genoux et nous contrôler politiquement et économiquement.

Aux dirigeants de mon pays, je dis il est temps de prendre congé de ces institutions qui nous maintiennent dans cette état de pauvreté et nous prive de nos ressources naturelles, je vous rappel ce mot de Laurent Désiré KABILA, je cite : « N’ai jamais trahir le Congo », voilà pourquoi nous vous avons élus.

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