18 avril 2015

Mon cher oncle

Oncle Congolais, apprend à te connaitre pour que tu adoptes une attitude convenable pour ton destin


Cher Oncle, quand je t’observe de plus près, voici comment je te connais : Tu t’es toujours caractérisé par deux expressions qui me permettent de te juger pour mieux te connaitre. Tes deux expressions courantes sont : « Dressons nos fronts longtemps courbés » et « Nous bâtirons un pays plus qu’avant »Par là, je comprends que tu as un souci :Celui de t’épanouir, de te développer à l’exemple des autres peuples, mais ton voeu de développement contredit les attitudes que tu adoptes vis-à-vis de tes prédateurs. Permet moi de te dire qui tu es, où que tu sois et ce que tu fais :Toi, Oncle tu te dis éveiller, mais toi-même tu as peur du pouvoir c’est lorsque tu le laisse par terre que les autres le ramassent pour te diriger et te repousser très loin que tu y songe et tu deviens plaintif.Tu te caractérise par une peur congénitale qui constitue un danger pour tes terres, tes richesses du sol et du sous sol, ton social, etc.Ta peur invétérée t’oblige à abandonner ton propre territoire au profit de tes voisins. La voix, les actes de ceux qui t’effrayent, te donnent du complexe et te poussent à leur donner du respect absolu partout où ils te rencontrent, même sur ton terroir, et cela même à l’égard de leurs descendants.Tu leur abandonne tes richesses, au même moment tu te plain de leur envahissement de ton terroir, ta peur te pousse à abandonner à leur profit une partie du terroir.Oncle tu m’étonnes, tu te laisse intimider par tes envahisseurs, ils te malmènent, te grondent, détériorent tes villes et centres urbano-ruraux qui s’enfoncent davantage avec leur politique qui consiste à ne pas s’occuper de ton développement.Tu vis dans des villes aux artères délabrés, aux constructions anarchiques et rustiques, à l’obscurité criante, au manque d’eau potable sous ton regard complice et impuissant. Il faut que ce soit toi pour accepter ce genre de chose, ça ne pouvait être que toi, moi je n’accepterais pas cet état de chose.Le jour que Dieu éveille ton esprit, c’est à Bruxelles et à Jobourg ou dans d’autre villes où tu te retire pour formuler tes plaintes en te cachant d’ailleurs de telle sorte que l’oppresseur ne sache pas que c’est toi qui te plaint.Tu n’a ni fer ni lance pour te défendre, tu joue toujours à la défensive et non à l’offensive. Et cette dernière c’est à la périphérie de ton terroir que tu l’organise. Qui t’a crée ainsi mon oncle ?Ne sais tu pas que tu donne de la fatigue à ton créateur qui t’as donné toutes les facultés ? Aujourd’hui, on parle du changement climatique dans le monde, je me rends compte que tu ne t’es pas encore réveillé de ton sommeil pour tirer ta part du gâteau, tu oublie que c’est toi qui détient la deuxième grande forêt du monde ! Quelle stratégie as-tu prise pour gagner ce pari ?Tu attends que les autres se saisissent toujours de la balle au bond pour s’assumer, comment as-tu été créé ? Pourquoi es-tu si indolent et si lâche ? Apprend à connaitre la bravoure de tes ancêtres que tu trahis tous les jours par ta nonchalance.Toi oncle, tu te plains toujours avec retard lorsque les morceaux de viande qui était dans ta bouche t’ont été arrachés par les autres qui gardent encore intact leurs dents.Tu n’as jamais songé à organiser ta jeunesse qui est plaine de vigueur, tu lui parle en ordre dispersé et tu aggrave sa peur. La jeunesse avisée de le Tunisie et de l’Egypte n’a-elle pas fait parler d’elle et marqué leur histoire ? Tu vis dans la division.Sais-tu que tu a des richesses énormes du sous-sol et du sol sur ton terroir ? Je te l’apprends car tu es distrait. Tu ne lis pas les cartes géologiques et tu ne sais pas que cela peut te valoir autant de richesses. Tu dors trop.Je te conseille d’être sérieux avec tes expressions susmentionnées, prend conscience, cherche ton unité, organise-toi pour préparer ton destin et occuper, en le protégeant, toutes tes terres sans relâche. Organise ta jeunesse et apprend-la à ôter la peur qui la préjudicie et l’affaiblit.Je te l’apprends, que tu ne dois pas être à la remorque des autres peuples, tu dois apprendre à pressentir ce qui doit t’arriver avec les questions de l’heure. Combat ta récessivité dans le forum des peuples, n’accepte pas qu’on te traite comme un gamin mais considère que tu es suffisamment adulte. Je sais que tu as toutes catégories d’enfants instruits, rien ne te manque pour te rendre justice. L’expérience ne montre-elle pas que lorsque le collègue te bas, il ne faut pas te laisser faire, il faudra que tu t’entraîne pour le battre davantage un jour, un deuxième et un troisième jour, de telle sorte qu’il apprenne à fuir même tes regard.Mon cher oncle,Je te dis que pour y arriver, il faut organiser tes forces, dis-moi bien : ton ventre n’a-t-il engendré que des enfants peureux, doux, intelligents et jamais des délinquants, des turbulents, des bagarreurs qui pourrait un jour disperser tes ennemis ou tes attaquants ? Si tu ne les a pas alors tu ne me convaincs pas que tu as mis au monde ! Je le dis en voyant ce qui arrive chez tes voisins.Sors de ton idiotie, de ton sommeil car tu ne te rends pas compte que ta peur t’oblige à laisser des endroits merveilleux et des rivières poissonneuses, des mines, des carrières à tes ennemis. De quoi vivras-tu alors ?Mon cher oncle,Je t’aime bien, c’est pour cela que je ne cesse de te dire que ta peur qui constitue pour toi toute une culture, si tu n’y prends garde, t’amènera très loin en te rendant esclave, marchepieds et la queue des autres peuples. Crois-moi car ta naïveté dépasse les bornes.Excuses-moi de te dire que tu es aussi trop chiche, tu n’ouvre jamais ta main depuis que tu l’as fermée. Tu ne fais que critiquer tes frères, tu ne t’associe jamais à eux pour réfléchir et rechercher l’unité. Tu es farceur et fantoche, par contre tu excelle dans les guerres tribales et des critiques. Je t’apprends que tu vas devenir un bon à rien, un type sans avenir et sans destin.Laisses-moi t’apprendre qu’à l’heure qu’il est : Tu dois apprendre à te battre pour ton épanouissement, celui-ci ne va pas tomber du ciel, il est le fruit de la lutte.L’épreuve à laquelle je te soumets pour me prouver que tu m’as compris, c’est de me montrer la contribution que tu as apportée à la lutte pour la conquête de ta place dans le concert des nations.Je t’apprends que si tu continues à avoir peur et à dormir, tu seras envahit par ceux qui ont compris la chose. Avec cela, je ne sais sur quel pied tu danseras. Si jamais tu remporte cette victoire, je t’en dirai plus. Ton neveu

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