Les printemps Arabes: SE REVOLTER EST-CE LA SOLUTION ?

28 février 2015

Les printemps Arabes: SE REVOLTER EST-CE LA SOLUTION ?

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TUNISIE, le 17 Décembre 2010, Mohamed BOUAZIZI, 26 ans, n’en peut plus. Il est vendeur ambulant et ne parvient pas à trouver de meilleur emploi. De plus, il sait que des fonctionnaires réclament des pots-de-vin. Ce matin-là, des agents municipaux confisquent son stock de fruits. Lorsqu’ils s’emparent de sa balance, il résiste. Des témoins affirment qu’une policière le gifle.

Après s’être plein au bureau du gouverneur sans obtenir gain de chose, il va s’asperger d’un liquide inflammable et craquer une allumette, il va mourir de ses brûlures moins de trois semaines plus tard.

S’en est suivit des soulèvements qui ont fait tomber le régime de Ben Ali en Tunisie et n’ont pas tardé à gagner d’autres pays, l’Egypte avec la chute de Moubarak, la Lybie avec l’assassinat de Kadhafi, pour ne citez que ceux-là.

Qu’ont produit ces révoltes ? Les partisans des ces révoltes ont cru que leur mouvement avait produit de bons résultats avec l’organisation des élections en Tunisie, Egypte et la mise en place des gouvernements issu des élections libre dans ces deux pays.

Aujourd’hui deux ans après, la Lybie est instable et dans une insécurité qui n’épargne personne pour preuve l’enlèvement récent du premier ministre par un groupe des anciens rebelles.

Cependant, les contestataires n’obtiennent pas toujours ce qu’ils souhaitent. Des dirigeants préfèrent sévir plutôt que céder, le président de la Lybie avait dit qu’il combattrait jusqu’à l’assèchement de la dernière goutte de son sang, ce qu’il n’a pas hésité de faire, le président Syrien à déclarer au début de la contestation dans son pays, je cite : « Il faut l’écraser d’une main de fer. » Résultat, des milliers des contestataires et des victimes civiles ont perdu la vie et la situation est loin d’être finit.

Même lorsque les contestataires pensent avoir atteint leurs objectifs, le lendemain apporte de nouveaux problèmes. Une année après avoir obtenu la confiance du peuple dans les urnes, le président Morsi a vu le même peuple se retourner contre lui alors qu’il était porteur de tous les espoirs avant d’être renverser quelques jours plus tard par l’armée et que dire de la situation instable du gouvernement Tunisien ?

Il faut cependant reconnaitre que dans d’autre cas la contestation à servi à quelque chose : en décembre 2011, des dizaines de milliers de gens ont manifesté contre la construction d’une centrale thermique au charbon près de Hong Kong, car ils s’inquiétaient des risques de pollution et il ya quelques temps, une révolte s’est déclenchée en Turquie contre un projet de démolition et ces deux projets ont été abandonné.

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